Pour la seconde phase du projet, nous proposons aux étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne https://www.rennes.archi.fr/ et ceux du master Gestion des Habitats et des Bassin Versants (Rennes 1) de s’emparer du travail de collecte réalisé lors de l’élaboration de l’atlas socio-culturel et de le concrétiser sous la forme de projets collaboratifs sur le thème « Pays de Redon confluence 2100″.

Pour cela, nous leur transmettons les outils pour s’approprier le site de l’atlas réalisé en Phase 1 afin qu’ils puissent le faire évoluer et y contribuer durant la conception des projets.

Ce sujet prospectiviste permet d’anticiper et de réagir face aux effets du réchauffement climatique, en particulier liés à la question de l’eau, tout en intégrant des notions ludiques de Design Fiction. Cette méthode s’appuie sur les imaginaires de la Science-Fiction pour projeter les usages futurs liés aux nouvelles technologies, et invite à créer des univers et expériences cohérents et vraisemblables pour tester des hypothèses sur l’avenir. Elle permet d’imaginer des futurs possibles tout en suscitant le débat.

Par ailleurs, le partenariat innovant entre les deux cursus vise à confronter le regard des scientifiques et celui des futurs aménageurs du territoire. Les étudiants de chaque discipline se rencontrent et réfléchissent ensemble à des méthodologies d’enquête et de projets. L’idée est d’initier la création d’outils de réflexion et de collaboration entre les différents acteurs du territoire afin de faire émerger des stratégies d’intelligence collective nécessaire à la construction d’un avenir soutenable.

En effet, il semble qu’aujourd’hui les scientifiques et les aménageurs travaillent en parallèle sur les mêmes territoires sans réellement se rencontrer et se comprendre. Pourtant, il nous faut apprendre à communiquer pour trouver le bon équilibre entre la préservation des zones naturelles et de la biodiversité et les politiques d’aménagement et de protection du patrimoine bâti au service des activités humaines. Nous espérons que cette phase pourra initier des outil de langage commun entre les étudiants qui leur permettront de profiter pleinement de la complémentarité de leurs disciplines et perdureront dans l’exercice de leur future profession.

Durant cette phase, nous souhaitons également favoriser la rencontre et la collaboration des étudiants avec les structures ressources locales partenaires du projet. Cet ancrage territorial nous semble primordial pour proposer des projets en accord avec les enjeux du site sur lequel ils prendront place.

à l’issue du projet, Terlieux prendra en charge le bilan de cette rencontre afin de mettre en lumière les méthodologies de travail développées pendants le semestre.