Pays de Redon – Confluences 2100 Site du transformateur)

Le transformateur

Travaux réalisés par les étudiant·es

Les enjeux du site

Le Transformateur est une ancienne friche industrielle de 11 hectares à Saint-Nicolas-de-Redon, où le Département de Loire-Atlantique et l’association Le TransFo œuvrent à son retour à la nature. Situé au croisement de la Vilaine et du Canal de Nantes à Brest, le site propose une balade unique mêlant paysages naturels et vestiges industriels. Acquis en 2001 comme Espace Naturel Sensible, il est devenu une zone d’expansion pour les crues de la Vilaine, suite à plusieurs inondations.

Aujourd’hui, le site est un terrain de recherche et d’expérimentations exemplaire pour la mise en œuvre de stratégie de renaturation.

Il présente une biodiversité remarquable dont la gestion est assurée par les l’association du Transfo.

https://www.loire-atlantique.fr/44/nature-balades/le-site-du-transformateur/c_1397240

Extrait du plan IGN (source géoportail)

Association partenaire

Association Les amis du transformateur

La gestion du Transformateur a été confiée à l’association Le TransFo, car le retour à la nature du site nécessite d’être accompagné : pour favoriser la biodiversité, les dalles de béton ont été percées, la toiture du SIB (Société industrielle du bois) retirée, des fosses ont été créées et des centaines d’arbres plantés. Au niveau du SIB, des chênes dépassent désormais la charpente et la retiennent ! Parallèlement, il faut limiter la prolifération végétale à certains endroits pour maintenir la fonction tampon du site pendant les crues de la Vilaine. L’association fait donc pâturer les prairies humides par des vaches nantaises. On peut les croiser régulièrement entre les hangars !

https://le-transformateur.fr

Les enjeux identifiés

Les enjeux du site du Transformateur se concentrent sur plusieurs aspects clés. Tout d’abord, il s’agit de gérer et de développer les espaces naturels sensibles de la commune de Saint-Nicolas-de-Redon, tout en prenant en compte les risques d’inondabilité. Cela nécessite la mise en place des conditions adéquates pour l’ouverture et l’accueil du public, afin de rendre le site accessible et attrayant. Par ailleurs, il est essentiel de recueillir et de diffuser les expériences acquises sur le site, permettant ainsi d’enrichir les connaissances et d’améliorer les pratiques de gestion de cet espace naturel en pleine transformation. Enfin, l’association semble souffrir du manque de renouvellement de ses adhérents et tend à avoir davantage de visibilité et à attirer un nouveau public plus jeune.

Travaux réalisés par les étudiant·es